sábado, 10 de octubre de 2015

Contexte historique

Cette peinture, bien que décriée par Émile ZOLA (1840-1902) n’en inspirera pas moins son Renée que l’auteur écrira pour Sarah BERNHARDT (1844-1923) comme adaptation du personnage de Phèdre de Jean RACINE (1639-1699) qu’elle incarnait au théâtre en 1879. Bien sûr, CABANEL ne la représente pas sous les traits de l’illustre comédienne mais prend comme modèle l’épouse d’un des frères PEREIRE, famille de riches banquiers pour laquelle il a peint les décors de leur hôtel particulier. Nous pouvons penser que ce choix n’est pas sans rappeler l’intention de Thomas COUTURE (1815-1879) avec Les Romains de la décadence (1847, Paris, musée d'Orsay)


Pour un peintre dit académique, son Tarquin et Lucrèce, de 1877 est bien loin d’une œuvre classique si l’on se réfère à celle de TINTORET (1518-1594, Jacopo Robusti, dit) ou de TITIEN (1490-1576, Tiziano Vecellio, dit) : cette réalisation, différemment de celles de ses prédécesseurs, met l'accent sur la menace et non sur la scène du viol (souvent prétexte à la représentation d’un corps nu pour laquelle CABANEL excelle pourtant). La peinture d’histoire ressemble ici à une mise en scène du théâtre des plus prosaïques.

 Photogravure de la peinture, autrefois collection Hauk ou Hawk - États Unis d'Amérique. Envoi de l'artiste au Salon de 1877
CABANEL, artiste reconnu, apprécié de Napoléon III, décrié par Émile ZOLA, soutenu par Théophile GAUTIER , tout en devenant membre de l’Institut (1863) et jouant un rôle important au Salon, n’est pas pour autant le peintre dépourvu d’imagination et 

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