viernes, 16 de octubre de 2015

Les prétentions scientifiques

Les prétentions scientifiques

Le parrainage intellectuel scientifique, de Zola est triple :
les théories déterministes de Darwin, que Zola découvre essentiellement à la lumière des théories de Taine. Il croit à l’existence de lois en psychologie comme en physique. Il crée donc des personnages qui sont des bonshommes physiologiques évoluant sous l’influence des milieux.
 Les travaux de Claude Bernard : Introduction à la médecine expérimentale 1865. C’est pour Zola un ouvrage de référence et il fait appel constamment à ses idées. Claude Bernard affirmait que la méthode scientifique rigoureuse appliquée aux corps bruts devait l’être au corps vivant ; par analogie, Zola affirme que cette méthode doit être appliquée « à la vie passionnelle et intellectuelle ». Zola se démarque ainsi de ses prédécesseurs qui ont insisté sur l’importance de l’observation. A l’observation, il ajoute la nécessité de l’expérimentation. Il lui faut donc créer des situations qui permettent de mesurer la modification des rapports de cause à effet en fonction de la variation des données. Zola dit ainsi qu’il lui faut « faire mouvoir les personnages dans une histoire particulière pour y montrer que la succession des faits y sera telle que l’exige le déterminisme des phénomènes mis à l’étude ». Pour ce faire il faut « prendre les faits dans la nature, puis étudier le mécanisme des faits en agissant sur eux par les modifications des circonstances et des milieux, sans jamais s’écarter des lois de la nature ». Une telle théorie suppose une conception matérialiste et mécanistique du monde moral, qui dépasse ce que les scientifiques ont jamais affirmé.
L’ouvrage du Dr Lucas Traité de l’hérédité naturelle 1850, très controversé. Zola veut montrer dans les Rougon la cascade de conséquences de l’aliénation mentale d’une certaine Tande Dide.
Ces théories extrapolées à l’outrance par Zola trouvent leur justification dans le scientisme ambiant et leur absolution dans le génie de Zola, son goût romantique, ses emportements humanistes. Au-delà de l’absolue vérité et de la déduction mathématique, il définit le roman comme un coin de la Création, vu à travers un tempérament.





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