miércoles, 28 de octubre de 2015

Zola à son bureau


 



En 1865, il rencontre celle qui va devenir sa femme : Alexandrine Meley. Décidé à vivre de sa plume, il quitte la librairie Hachette en 1866. En 1867, son premier succès vint avec Thérèse RAquin, qui annonce, sans en faire partie, le cycle des Rougon-Maquart, tant par les sujets abordés (l'hérédité, la folie) que par les critiques qu'il suscite : la presse traite en effet l'auteur de    <<pornographe >>, d'égoutier ou encore de partisan de la << littérature putride >>.




Zola à son bureau

 Après la guerre de 1870, à laquelle il ne participe pas parce que, fils de veuve et myope, il n'est pas mobilisable, il devient journaliste parlementaire. C'est le 22 juillet 1872, par la signature du contrat qui le lie à l'éditeur Georges Charpentier, que commence véritablement sa carrière littéraire, qu'il mène de front avec le journalisme auquel il ne renonce pas. Peu à peu ses romans lui valent l'amitié d'écrivains comme Flaubert, les frères Goncourt, Daudet et Tourgueniev.





Lorsqu'il décide d'entreprendre sa vaste fresque romanesque, par souci de méthode, il veut établir un plan général, avant même d'écrire la première ligne. Il tient aussi à préciser la différence de son entreprise avec celle d'un prédécesseur écrasant, Balzac et sa Comédie humaine : << Mon oeuvre à moi sera tout autre chose. Le cadre en sera plusrestreint.Je ne veux pas peindre la société contemporaine, mais une seule famille en montrant le jeu de la race modifiée par le milieu. Ma grande affaire est purement naturaliste, purement physiologiste >>. Aujourd'hui, les théories scientifiques qui fondent les Rougon-Maquart sont tout à fait dépassées; l'oeuvre, elle, reste toujours actuelle, sans doute parce que, au-dlà des ambitions scientifiques de son auteur, elle demeure une réalisation considérable sur le plan littéraire.


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